La production cinématographique nationale est portée par un outil qui a fait ses preuves : le Fonds d’aide à la production cinématographique nationale, devenu depuis 2003 « l’avance sur recettes ».
Le débat va questionner sur plusieurs points, dont les deux essentiels sont :
Si le Maroc continue dans cette voie, ne faut-il pas envisager la transformation du travail de la Commission d’Aide et sa façon d’aborder les projets de films qu’elle reçoit ? Certains changements seraient utiles comme la constitution de deux Collèges, l’un spécialisé dans les œuvres premières et l’autre dans des projets réalisés par des personnes d’expérience déjà dotées d’une filmographie.
D’autre part, il faudrait probablement prolonger le mandat de la Commission à trois ou quatre ans pour une réelle évaluation de tous les projets et étant donné le nombre de plus en plus important de projets, il serait utile d’avoir quatre sessions annuelles avec un nombre compatible avec un travail en profondeur : consacrer une session à l’étude et au développement des projets et une autre dédiée exclusivement à l’aide après production ; la question importante reste de savoir s’il ne faut pas donner plus d’importance aux projets d’après production pour permettre au secteur privé de s’associer à l’investissement dans le secteur cinématographique. Ce point est essentiel dans l’avenir.